Le Commandement des Unités Spécialisées est chargé de l’exécution de missions plus spécifiques ayant trait à l’intervention spécialisée, à la sécurité rapprochée et à la sécurisation de points sensibles et névralgiques d’importance stratégique. Combinant les missions et les actions d’unités de la gendarmerie mobile ainsi que de celles des unités territoriales (brigade territoriale de l’aéroport d’Abidjan, brigades territoriales et maritimes des ports d’Abidjan et de San Pédro qui sont sous commandement), elle met en plus en œuvre des capacités particulières en moyens et en personnels dans le cadre de la gestion de situations particulières de crise.
Son organisation se décline sous la forme de :
La mission principale de l’UIGN consiste à intervenir lors de crises majeures.
Créée en 1981, elle est articulée et équipée pour faire face à des actes de terrorisme, des situations de crises telles
que des prises d’otages, le retranchement de forcenés, la conduite d’interpellations sensibles de police judiciaire en
lien avec le terrorisme ou le grand banditisme, des réponses à des alertes à la bombe. Entrainée pour la gestion
tactique de crises criminelles complexes et celle des grands événements, l’UIGN, est également chargée de la formation
des commandos de la Gendarmerie Nationale et constitue une unité de réserve gouvernementale pour la Défense
Opérationnelle du Territoire et des Institutions de la République en cas de menaces militaires particulièrement graves.
Créée le 14 Août 1979, cette unité, disposant d’engins blindés, a pour mission d’intervenir sur toute l’étendue du territoire national pour le maintien et le rétablissement de l’ordre, pour la sécurité présidentielle (à la résidence et lors des déplacements), et pour la défense opérationnelle du territoire, en cas de troubles graves (attaques, insurrections) pouvant porter atteinte aux institutions de l’état.
Créés respectivement en 1992 et en 2010 pour répondre à la nécessité spécifique d’assurer la sécurité des deux zones portuaires du pays englobant le port d’Abidjan et également celui de San-Pedro. Les missions spécifiques concernent :
Ils disposent de brigades territoriales et maritimes placées sous l’autorité des Commandants de groupes de sécurité portuaire
Il a été créé le 1er septembre 1990. Sa mission consiste à la mise en œuvre des mesures de sûreté et de sécurité sur toute l’étendue de l’Aéroport International Félix Houphouët Boigny d’Abidjan et des quartiers périphériques de celui-ci. Compétent sur l’ensemble de la zone réservée des aéroports internationaux et nationaux avec priorité pour l’aéroport d’Abidjan et la commune de Port-Bouët. Il y effectue des missions traditionnelles de police administrative, de police judiciaire, de police militaire et de renseignement ; tout comme des missions particulières de contrôle, de surveillance et d’Intervention.
Il dispose d’une brigades territoriale placée sous l’autorité du Commandant du groupe de sécurité aéroportuaire.
Il a pour mission essentielle d’assurer la sécurité et la protection des Hautes Personnalités. Cette mission s’effectue de deux manières : la sécurité rapprochée avec Garde de Corps mobile, qui peut se muer en escorte de personnalités, et la sécurité statique des domiciles et des biens. Les missions essentielles de l’EPHP consistent en l’accompagnement de sécurité (mettre à la disposition d’une personnalité d’un garde de corps pour l’accompagner au cours de ses déplacements) ; la protection rapprochée (mettre à la disposition d’une personnalité pour la suivre en permanence des GDC et un ou plusieurs véhicules d’escorte) ; la garde statique à la résidence (affecter en permanence à la résidence des personnalités, des agents qualifiés chargés d’en assurer la sécurité).
Activée depuis le 01 Aout 2013, la Cellule Anti-Drogue du Port d’Abidjan est placée sous l’autorité du Commandement des Unités Spécialisées. La Section Anti-Drogue (S.A.D) de la Gendarmerie Nationale est chargée de la formation, du déploiement, de l’encadrement et de la collecte des statistiques nationales. Il assure le volet judicaire en matière d’infractions pénales et de lutte contre le trafic de drogue au niveau de la zone portuaire en renforçant spécifiquement l’action judiciaire du Groupe de Sécurité Portuaire de la capitale économique de la Côte-d’Ivoire.